Introduction à l’allocation aux adultes handicapés (AAH)
Cette aide, bien que bénéfique, suscite de nombreuses interrogations, en particulier concernant son traitement fiscal. Par exemple, l’AAH doit-elle être déclarée aux impôts ? Et comment cela affecte-t-il le calcul de l’impôt sur le revenu ?
Cet article vise à clarifier ces questions et à vous donner les informations nécessaires pour comprendre les conséquences fiscales de l’AAH. Suivez ce guide pratique pour naviguer avec confiance dans les complexités de la fiscalité liée à l’AAH.
Comprendre l’essence de l’allocation aux adultes handicapés (AAH)
L’AAH est un soutien financier du gouvernement destiné à assurer un revenu minimum aux personnes handicapées. Elle est différente de l’allocation de solidarité spécifique (ASS), qui est une aide financière pour les chômeurs qui ont épuisé leurs droits au chômage.
Depuis 2017, il n’est plus possible de cumuler ces deux allocations. L’AAH peut être demandée à la Caisse d’allocations familiales (CAF) ou aux caisses de Mutualité sociale agricole. De plus, l’AAH permet aux bénéficiaires de recevoir des aides financières pour adapter leur logement à leur handicap, que ce soit en installant des rampes d’accès, des ascenseurs adaptés, ou en adaptant la salle de bains pour améliorer la qualité de vie du bénéficiaire.
Les conditions pour bénéficier de l’AAH
Pour être éligible à l’AAH, il faut remplir plusieurs conditions. Le demandeur doit être citoyen de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Suisse, ou un étranger en situation régulière en France. Il ne doit pas être éligible à un régime de sécurité sociale et ne doit pas recevoir une pension de retraite ou d’invalidité égale ou supérieure à l’AAH.
De plus, ses ressources financières ne doivent pas dépasser un certain plafond fixé par la loi. L’âge minimum requis pour bénéficier de l’AAH est de 20 ans, sauf pour les personnes qui ont perdu le droit aux allocations familiales, où l’âge minimum est abaissé à 16 ans. Enfin, le taux d’incapacité permanente doit être d’au moins 80%, ou entre 50 et 79% si l’accès à l’emploi est substantiellement et durablement restreint.
Comment l’AAH est calculée et déclarée aux impôts
Le calcul du montant de l’AAH est basé sur plusieurs facteurs: les revenus d’activité, les pensions (invalidité, retraite, rente d’accident du travail), les hospitalisations ou admissions en maison d’accueil spécialisée, ainsi que les situations familiales et professionnelles.
Si le bénéficiaire travaille, le montant de l’AAH est ajusté après six mois d’activité. Si le bénéficiaire est hospitalisé ou incarcéré pendant plus de 60 jours, l’AAH est réduite à 30%, sauf exceptions. Il est essentiel de noter que l’AAH n’est pas imposable et ne doit donc pas être déclarée à l’administration fiscale.
Ne manquez pas cette information importante :
- L’AAH n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu et ne doit donc pas être déclarée à l’administration fiscale.