Impacts de l’augmentation des loyers de 3,50 % en 2024 : une réalité qui changera la vie des locataires

Au premier trimestre 2024, le marché immobilier a subi une hausse notable.
Impacts de l'augmentation des loyers de 3,50 % en 2024 : une réalité qui changera la vie des locataires
Impacts de l'augmentation des loyers de 3,50 % en 2024 : une réalité qui changera la vie des locataires

Une augmentation constante des loyers en 2024

L’indice de référence des loyers (IRL), qui détermine la révision des loyers d’habitation, a grimpé de 3,50 % en métropole. Ce chiffre reste inchangé par rapport au trimestre précédent.

Le premier trimestre 2024 a vu l’IRL atteindre 143,46, marquant une augmentation de 3,50 % en métropole par rapport au premier trimestre 2023. Pour le même intervalle, l’IRL en Outre-Mer et en Corse s’établit respectivement à 140,70 (+2,50 %) et 139,33 (+ 2 %).

Le dernier trimestre du plafonnement de l’IRL

La loi du 16 août 2022 a introduit un plafonnement de la variation annuelle de l’IRL pour limiter l’impact de l’inflation sur les loyers. Ce plafonnement a été en vigueur du troisième trimestre 2022 au premier trimestre 2024.

La variation annuelle de l’IRL a été plafonnée en fonction de la localisation du bien loué à :

  • 3,50 % en métropole
  • 2,5 % en Outre-Mer
  • 2 % en Corse

Initialement prévu pour se terminer fin juin 2023, le plafonnement des loyers a été prolongé jusqu’au 31 mars 2024 en raison d’une inflation persistante. L’indice de référence des loyers, qui sera publié par l’Insee le 12 juillet 2024, ne devrait plus être soumis à ce plafonnement.

La révision annuelle des loyers basée sur l’IRL

L’IRL sert de base à la révision des loyers des logements d’habitation, loués vides ou meublés à titre de résidence principale, dans le secteur privé. Ce système a pour but de maintenir un certain équilibre dans le marché de l’immobilier.

La révision du loyer n’est autorisée qu’une fois par an et uniquement si une clause du contrat de bail le prévoit. Cette clause de révision doit mentionner le trimestre de référence à prendre en compte. Si ce trimestre de référence ne figure pas dans le contrat de location, les locataires devront prendre en compte « celui qui correspond au dernier indice connu à la date de la signature du bail ».

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