Dépassement des stéréotypes par les descendants d’immigrés
Ils se sont même élevés à des niveaux plus élevés de la hiérarchie sociale, déjouant les stéréotypes. Pourtant, on se pose la question – quels sont les métiers qu’ils exercent ?
Un rapport de l’INSEE illustre que la plupart de ces descendants sont d’origines sud-européennes ou maghrébines. Contre toute attente, l’ascension sociale en France se passe bien pour eux. Les descendants d’immigrés ont en effet réussi à surpasser leurs parents ainsi que les individus sans ascendance migratoire.
Accès à des professions plus qualifiées
Une étude récente menée sur 1,8 million de descendants d’immigrés âgés de 35 à 59 ans montre que les plus instruits accèdent à des postes de plus grande qualité, comparables à ceux de personnes sans ascendance migratoire directe. Il est remarquable de constater qu’un quart des descendants ont des professions intermédiaires, qu’ils proviennent d’un parent étranger ou que leurs deux parents soient immigrés.
Cette mobilité sociale a pris une immense envergure puisque la majorité de leurs parents étaient des ouvriers ou des employés. Près de 16% des femmes ont évolué au rang de cadres par rapport à leur mère, contre 15% des hommes.
Promotion sociale marquée chez les descendants d’immigrés
Le rapport révèle également que les enfants d’immigrés, en particulier les hommes, sont nombreux à se situer au sommet de l’échelle sociale. Ils représentent environ 37%, contre seulement 27% pour ceux sans ascendance migratoire. L’ascension sociale des femmes est encore plus impressionnante que celle des hommes, avec 49% appartenant à un groupe social de salariés supérieur à celui de leur mère.
La situation est encore plus positive pour les descendants de deux parents étrangers. L’ascension sociale concerne 43% des hommes par rapport à leur père, et 60% des femmes, par comparaison à leur mère.
Des niveaux d’éducation supérieurs chez les descendants d’immigrés
Les descendants d’immigrés en France ont généralement un niveau d’éducation supérieur à celui de leurs parents. Ce phénomène est particulièrement marqué dans les foyers où le père étranger est considéré comme non qualifié, ou dans les ménages où les deux parents sont étrangers et exercent une profession ouvrière.
Les enfants dont le père exerce une profession intermédiaire ont plus de chances de gravir les échelons pour devenir cadres. Malgré des ascensions notables, les enfants d’immigrés restent légèrement derrière les individus sans ascendance migratoire.
Une évolution notable dans le monde du travail
En somme, les descendants d’immigrés en France ont fait preuve d’une évolution remarquable dans le monde du travail. Ils ont su faire valoir leurs compétences et leur détermination pour s’élever dans la société.
Voici quelques faits marquants :
- 37% des hommes descendants d’immigrés se trouvent en haut de l’échelle sociale
- 49% des femmes descendants d’immigrés appartiennent à un groupe social de salariés plus élevé que leur mère
- 60% des femmes issues de deux parents étrangers ont connu une ascension sociale comparée à leur mère
