La tendance à la hausse des frais d’inscription universitaires après une période de stagnation de quatre ans
En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé une hausse des frais d’inscription, mettant fin à une période de gel tarifaire qui a duré quatre ans.
La raison de cette augmentation est principalement liée à une tentative de combler le déficit des dépenses publiques. Malgré les défis qu’elle pose pour les étudiants, cette hausse s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large visant à réduire les dépenses publiques de l’État, avec une économie prévue de 10 milliards d’euros, dont 900 millions pour l’enseignement supérieur.
Une structure de frais progressive en fonction des diplômes visés
Afin de financer leur inscription, les étudiants aspirant à obtenir une licence devront prévoir un budget de 175 €, soit une augmentation de 5 € par rapport à l’année précédente. Pour ceux qui envisagent un Master, les frais d’inscription atteindront 250 €, soit une augmentation de 7 €.
La facture devient encore plus lourde pour ceux qui visent un doctorat, avec des frais d’inscription de 391 €, soit une augmentation de 11 € par rapport à l’année précédente. Les étudiants en ingénierie devront prévoir le coût le plus élevé, avec des frais d’inscription atteignant 618 €.
Une autre charge financière incontournable dans le budget des étudiants français
En plus de l’augmentation des frais d’inscription à l’université, une autre charge pèse sur le budget des jeunes Français : la Contribution de vie étudiante et de Campus (CVEC). Cette contribution annuelle, instaurée en 2018, a constamment augmenté pour atteindre 103 € aujourd’hui.
La CVEC est destinée à financer les services de santé, les activités sportives et culturelles ainsi que d’autres services offerts par les universités françaises afin d’améliorer la qualité de vie des étudiants. Cependant, cette augmentation a été critiquée par les syndicats étudiants qui la considèrent comme une mesure discriminatoire envers les étudiants les plus modestes.
Face à ces défis financiers croissants, les étudiants français doivent trouver des moyens de faire face. Voici quelques stratégies :
- Préparer plusieurs diplômes en même temps pour réduire les frais d’inscription après une première inscription
- Rechercher des bourses et des subventions
- Travailler à temps partiel pour financer leurs études
- Économiser sur les dépenses quotidiennes
Malgré l’augmentation des coûts, l’éducation reste un investissement essentiel pour l’avenir.